1. |
seule et vivante
03:12
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sous l’abri du paraître
sous l’armure, la frontière
le doute qui m’habite
j’ai creusé mes racines
dans une vie tranquille
où je m’engourdis
mais je veux danser
sur la dune
le cœur au ventre
je veux danser
sur la dune
le cœur au ventre
sous l’abri du paraître
sous la force, la tempête
le doute qui m’effrite
je sens mon corps qui gronde
j’avance, la peur me prend
mais je quitte mon sommeil
et je veux danser
sur la dune
le cœur au ventre
je veux danser
dans la brume
seule et vivante
sous l’abri du paraître
sous mes blessures, mes colères
je me pardonne en silence
j’avance, je suis en paix
même sans savoir où je vais
dans ce jour qui commence
je me lance
et je veux danser
sur la dune
le cœur au ventre
je veux danser
dans la brume
seule et vivante
je veux danser
le coeur au ventre
je veux danser
seule et vivante
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2. |
je danse en silence
02:52
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cette vie ne me ressemble pas
la peur y plane comme la brume
dehors, un déluge de printemps
je reste enfermée
des jours à dormir debout
à me sentir disparaître
mais ce soir
je voudrais m’enfuir à travers la fenêtre
me retrouver au cœur d’une fête
je voudrais m’enfuir à travers la fenêtre
me retrouver au cœur d’une fête
sentir le vent sur ma peau
qui traverse mes os
danser en silence
cette vie ne me ressemble plus
y’a pas de rires, pas de rêves
pendant que dehors, ça crie
c’est la peur qui me garde ici
le confort qui m’engourdit
mais ce soir
je vais m’enfuir à travers la fenêtre
me retrouver au cœur d’une fête
je vais m’enfuir à travers la fenêtre
me retrouver au cœur d’une fête
je sens le vent sur ma peau
qui traverse mes os
j’avance en silence
je sens le vent sur ma peau
qui traverse mes os
j’avance
la ville s’illumine
sous un ciel de tempête
les rues comme des rivières
je veux y plonger
je sens le vent sur ma peau
qui traverse mes os
je sens le vent sur ma peau
et je danse
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3. |
j'te cherche encore
03:02
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ramène-moi danser chez toi
quand on savait tout se donner
quand les vagues déferlaient sur nous
qu’on arrivait à s’y bercer
ramène-moi danser chez toi
quand on ne savait pas douter
avant que la vie ne nous brise
et que le temps sache nous changer
bientôt la nuit aura raison du jour
je ne veux pas l’affronter seule à mon tour
retrouve-moi entre la terre et l’eau
sur le chemin où l’on s’est tourné le dos
ici, la lune parle de toi
ici, les rues portent tes pas
le vent souffle l’écho de ta voix
mais j’te cherche encore
laisse-toi me revenir encore
nos corps s’étendre dans la rosée
la pluie nous jouer comme un piano
l’orage nous raccrocher
bientôt la nuit aura raison du jour
je ne veux pas l’affronter seule à mon tour
retrouve-moi entre la terre et l’eau
tracer des doigts les contours de ma peau
refrain
j’ai froid mais j’veux pas m’en aller
j’veux laisser le vent m’abimer
la nuit tombe mais je m’y baignerai
viens m’y prendre, viens m’y respirer
refrain
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4. |
tu m'emmènes
03:13
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tu m’emmènes me perdre
sur des chemins inhabités
retrouver un peu de paix
peut-être même m’y déposer
tu m’emmènes où je veux
sous le couvert de la nuit
tu m’offres un lac comme un miroir
où je peux enfin me voir
ta voix me prend par le cou
tes yeux me transpercent
l’espoir me brise, coup après coup
comme j’aime quand on s’y blesse
tu m’emmènes me lire
dans les paumes de tes mains
elles me prennent, elles me délivrent
du silence qui me retient
je n’attends que ma chute
je t’ouvre grand mes bras
tu n’as pas peur de moi
même si j’ai tout perdu déjà
refrain (deux fois)
tu m’emmènes me perdre
et pourtant je me sens revivre
passagère de tes nuits blanches
je n’ai plus peur du silence
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5. |
une seconde et quart
03:27
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on a remonté le temps
en une seconde et quart
l’été de nos vingt ans
défile dans nos regards
tes mots comme de l’eau
qui coulent entre mes doigts
mais qui ne s’oublient pas
je veux les boire encore
dis-moi que t’as peur
qu’on se retrouve enfin
mais tu peux pas m’faire croire
que c’était rien
tu m’as prise au ventre
en une seconde et quart
au milieu de la foule
un éclair dans le noir
tu as reconnu en moi
nos promesses manquées
et tu cherches la sortie
moi je retombe plus fort
refrain (deux fois)
non, j’ai rien inventé
j’étais là, c’était vrai
tes mots me hantent encore
comme une tempête
non, j’ai rien inventé
t’étais là, tu le sais
même si tu fermes tes yeux
même si tu fermes tes yeux
ça ne s’oublie pas
refrain (deux fois)
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6. |
mardi de pluie
03:40
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qu’est-ce que je fais
un mardi de pluie
sur le chemin qui mène à toi
un lendemain de veille
où tu m’as eue
où je m’étais dit
« c’est fini, je ne reviens plus »
qu’est-ce que je fais devant chez toi
à me faire croire que l’histoire se tient
puis tu m’prends dans tes bras
j’implose devant toi
qu’est-ce que je fais
un mardi de pluie
à me raconter devant toi
je compte tes regards sur mes doigts
je ne sais plus ce que j’attends
mais qu’est-ce que je fais à rester là
à me faire croire que tu me fais du bien
puis tu m’prends dans tes bras
j’implose devant toi
je ne reconnais plus le vrai du faux de mes mensonges
je brûle comme un feu de détresse au milieu du salon
tu me regardes, je me consume et puis tu m’applaudis
à défaut de me perdre
je connais le chemin qui mène à toi
qu’est-ce que je fais
un mardi de pluie
sur le chemin qui mène à toi
tu m’prends dans tes bras
j’explose devant toi
tu m’prends dans tes bras
je veux rentrer chez moi
je ne reconnais plus le vrai du faux de mes mensonges
je brûle comme un feu de détresse au milieu du salon
tu me regardes, je me consume et puis tu m’applaudis
à défaut de me perdre
je connais le chemin qui mène à toi
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7. |
comme de rien
04:48
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les néons te dessinent
tes yeux me cherchent dans la foule
et pendant que tu brilles
je voudrais mourir dans le fond du bar
mes yeux s’abreuvent de toi
de tes mouvements, de tes regards
chantes-tu juste pour moi
même si tu penses que je ne suis pas là
je rentrerai chez moi
comme de rien
on ne se connaît plus
les néons te dessinent
je me dissimule pour mieux m’échapper
que personne ne sache
que j’ai osé venir déranger ta blessure
mais c’est déjà trop tard
je vois tes amis qui m’ont cernée
et pendant que tu brilles
je voudrais mourir dans le fond du bar
je rentrerai chez moi
comme de rien
on ne se connaît plus
je suis une anonyme
comme les autres
on ne se connaît plus
ton visage maquillé
de reflets rouges et jaunes
ton regard fatigué
des nuits qu’on a blanchies
une tornade en mon ventre
quand je pense à te parler
je veux m’en aller
je veux m’en aller
je rentrerai chez moi
m’endormirai sans toi
je rentrerai chez moi
on ne se connaît plus
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8. |
rouge
02:53
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|||
rouge
où ai-je laissé ma tête
sur le plancher de ta chambre
là où la lumière n’entre pas
là où je ne m’entends pas
noir
un autre verre pour m’engourdir
un autre verre pour oublier
que je ne me reconnais plus
que je ne me connais plus
ici
sous ton corps je suis en apnée
sous ton corps je me suis abandonnée
ici
et je voudrais retrouver ma tête
je veux retrouver ma tête et partir
rouge
j’ai bien vu tous les signes
les red flags qui défilent
un à la suite de l’autre
pendant que je camoufle mes yeux
noir
sache que je ne te laisse rien
sache que tu ne m’as pas brisée
peut-être as-tu cru me saisir
mais je n’étais plus que l’ombre de moi-même
ici
sous ton corps je suis en apnée
sous ton corps je me suis abandonnée
ici
je retrouve peu à peu mes esprits
je me retrouve juste assez pour partir
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9. |
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dans un décor immaculé
vide comme les mots que tu m’imposes
je reste de glace
tes histoires mille fois entendues
ne disent jamais rien de toi
je ne t’écoute plus
tous ces visages autour de moi
s’abreuvent à ton indifférence
mais je n’ai pas soif
pendant que tu croyais cerner
toutes mes pensées inavouées
je n’ai rien dit
et tu crois me connaître
mais que sais-tu de moi ?
c’est vrai, tu es entré chez moi
sans même y poser ton regard
t’as dessiné mon corps
toutes les rivières dans mon dos
tu les as tracées jusqu’à toi
je n’ai rien dit
refrain
j’avais déjà choisi les mots
que je n’allais pas prononcer
mes rêves et mes secrets
que tu n’aurais jamais deviné
je fonce tout droit vers le soleil
il me brûle les yeux
pendant que dans le rétroviseur
tu parles encore de toi
refrain
tu ne sais rien de moi
j’avais déjà choisi les mots que je n’allais pas prononcer
j’avais déjà choisi la fin, déchirure préméditée
je fonce tout droit vers le soleil
il me brûle les yeux
pendant que dans le rétroviseur
tu disparais
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10. |
je m'en fous
02:56
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|||
je n’ai plus d’amis
que les murs blancs
de mon appartement
je m’en fous
je n’ai plus envie
de jouer leur jeu
de leur parler de moi
pour qu’ils ne m’écoutent pas
je m’en fous
qu’ils disent qu’on ne me voit plus
qu’ils pensent que j’ai perdu
ils ne connaissent pas
le bonheur de tes bras
j’ai laissé tomber
le couteau entre mes dents
je ne veux plus me battre au front
je m’en fous
j’ai laissé partir
l’homme qui m’aimait
l’avenir tout tracé
je ne regrette rien
je m’en fous
refrain
qu’ils disent qu’on ne me voit plus
je jure, je n’ai rien perdu
mais je garde pour moi
le bonheur de tes bras
j’ai brûlé mon armure
mes mensonges en éclats
dans un feu de joie
j’ai brûlé mon armure
il ne reste plus que moi
je ne regrette rien
je n’ai plus d’amis
que les murs blancs
de mon appartement
je m’en fous
je n’ai plus besoin
de leur miroir
pour sentir que j’existe
je m’en fous
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11. |
par un matin de juin
03:18
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cinq heures du matin
la lumière plombe sur le plancher
tout s’éveille en silence
je me réveille aussi
la gorge nouée de tous les rêves que j’ai ravalés
de tous les mots que j’aurais voulu vomir
en attendant la fin de semaine, le long congé, la fin de l’année
en attendant de rapailler
le courage de dire non
la force de courir
j’ai construit un abri au cœur de mes murs mais j’étouffe encore ici
et j’ai beau avoir le bonheur entre mes mains
il me revient toujours l’envie de m’enfuir
par un matin de juin
dehors, le café fume
il git sur la table pendant que je cueille
les fleurs rebelles et sauvages qui poussent dans ma tête
parfois je voudrais juste les arracher, les déraciner
ce serait tellement plus simple que de me demander
si les autres se demandent aussi
s’ils vivent ou s’ils survivent
refrain
et chaque matin, je recommence
j’me maquille en professionnelle
je bois du café pour sentir mon cœur battre
enfin, j’ai l’impression d’être quelqu’un
je pars au front
je m’en vais prendre le métro
me frotter à des corps que je connais pas
pour mieux m’épuiser
j’ai beau faire cent fois le tour de mon appartement
à chercher un sens à tout ça
je me demande encore
est-ce que c’est vraiment ça, la vraie vie ?
refrain
cinq heures du matin
la lumière plombe sur le plancher
je m’éveille paisiblement au cœur de mes draps blancs
parfois, j’ai l’impression de comprendre
j’ai l’impression de comprendre que le jour s’ouvre à moi
que tout est à refaire
mais au moins, tout est à refaire
et j’irai cueillir mes fleurs
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Véronique Bilodeau Montreal, Québec
Véronique Bilodeau crée des chansons lumineuses où l’intime se raconte librement. Avec sa voix cristalline colorée de son
Bas-du-Fleuve, Véronique amène un vent de fraîcheur à la chanson pop québécoise.
Toujours sur la route entre Montréal et son Bas-du-Fleuve, Véronique nous transporte dans ces instants de liberté et d’introspection, où les histoires et les kilomètres défilent au compteur.
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