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SEULE ET VIVANTE

by Véronique Bilodeau

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    Vient avec une carte personnalisée ainsi qu'une petite illustration conçue par Véronique Bilodeau.

    L'album physique comprend le CD de 11 chansons, ainsi qu'une pochette signée Sarah Brousseau et Sarah L'Italien.

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1.
sous l’abri du paraître sous l’armure, la frontière le doute qui m’habite j’ai creusé mes racines dans une vie tranquille où je m’engourdis mais je veux danser sur la dune le cœur au ventre je veux danser sur la dune le cœur au ventre sous l’abri du paraître sous la force, la tempête le doute qui m’effrite je sens mon corps qui gronde j’avance, la peur me prend mais je quitte mon sommeil et je veux danser sur la dune le cœur au ventre je veux danser dans la brume seule et vivante sous l’abri du paraître sous mes blessures, mes colères je me pardonne en silence j’avance, je suis en paix même sans savoir où je vais dans ce jour qui commence je me lance et je veux danser sur la dune le cœur au ventre je veux danser dans la brume seule et vivante je veux danser le coeur au ventre je veux danser seule et vivante
2.
cette vie ne me ressemble pas la peur y plane comme la brume dehors, un déluge de printemps je reste enfermée des jours à dormir debout à me sentir disparaître mais ce soir je voudrais m’enfuir à travers la fenêtre me retrouver au cœur d’une fête je voudrais m’enfuir à travers la fenêtre me retrouver au cœur d’une fête sentir le vent sur ma peau qui traverse mes os danser en silence cette vie ne me ressemble plus y’a pas de rires, pas de rêves pendant que dehors, ça crie c’est la peur qui me garde ici le confort qui m’engourdit mais ce soir je vais m’enfuir à travers la fenêtre me retrouver au cœur d’une fête je vais m’enfuir à travers la fenêtre me retrouver au cœur d’une fête je sens le vent sur ma peau qui traverse mes os j’avance en silence je sens le vent sur ma peau qui traverse mes os j’avance la ville s’illumine sous un ciel de tempête les rues comme des rivières je veux y plonger je sens le vent sur ma peau qui traverse mes os je sens le vent sur ma peau et je danse
3.
ramène-moi danser chez toi quand on savait tout se donner quand les vagues déferlaient sur nous qu’on arrivait à s’y bercer ramène-moi danser chez toi quand on ne savait pas douter avant que la vie ne nous brise et que le temps sache nous changer bientôt la nuit aura raison du jour je ne veux pas l’affronter seule à mon tour retrouve-moi entre la terre et l’eau sur le chemin où l’on s’est tourné le dos ici, la lune parle de toi ici, les rues portent tes pas le vent souffle l’écho de ta voix mais j’te cherche encore laisse-toi me revenir encore nos corps s’étendre dans la rosée la pluie nous jouer comme un piano l’orage nous raccrocher bientôt la nuit aura raison du jour je ne veux pas l’affronter seule à mon tour retrouve-moi entre la terre et l’eau tracer des doigts les contours de ma peau refrain j’ai froid mais j’veux pas m’en aller j’veux laisser le vent m’abimer la nuit tombe mais je m’y baignerai viens m’y prendre, viens m’y respirer refrain
4.
tu m’emmènes me perdre sur des chemins inhabités retrouver un peu de paix peut-être même m’y déposer tu m’emmènes où je veux sous le couvert de la nuit tu m’offres un lac comme un miroir où je peux enfin me voir ta voix me prend par le cou tes yeux me transpercent l’espoir me brise, coup après coup comme j’aime quand on s’y blesse tu m’emmènes me lire dans les paumes de tes mains elles me prennent, elles me délivrent du silence qui me retient je n’attends que ma chute je t’ouvre grand mes bras tu n’as pas peur de moi même si j’ai tout perdu déjà refrain (deux fois) tu m’emmènes me perdre et pourtant je me sens revivre passagère de tes nuits blanches je n’ai plus peur du silence
5.
on a remonté le temps en une seconde et quart l’été de nos vingt ans défile dans nos regards tes mots comme de l’eau qui coulent entre mes doigts mais qui ne s’oublient pas je veux les boire encore dis-moi que t’as peur qu’on se retrouve enfin mais tu peux pas m’faire croire que c’était rien tu m’as prise au ventre en une seconde et quart au milieu de la foule un éclair dans le noir tu as reconnu en moi nos promesses manquées et tu cherches la sortie moi je retombe plus fort refrain (deux fois) non, j’ai rien inventé j’étais là, c’était vrai tes mots me hantent encore comme une tempête non, j’ai rien inventé t’étais là, tu le sais même si tu fermes tes yeux même si tu fermes tes yeux ça ne s’oublie pas refrain (deux fois)
6.
qu’est-ce que je fais un mardi de pluie sur le chemin qui mène à toi un lendemain de veille où tu m’as eue où je m’étais dit « c’est fini, je ne reviens plus » qu’est-ce que je fais devant chez toi à me faire croire que l’histoire se tient puis tu m’prends dans tes bras j’implose devant toi qu’est-ce que je fais un mardi de pluie à me raconter devant toi je compte tes regards sur mes doigts je ne sais plus ce que j’attends mais qu’est-ce que je fais à rester là à me faire croire que tu me fais du bien puis tu m’prends dans tes bras j’implose devant toi je ne reconnais plus le vrai du faux de mes mensonges je brûle comme un feu de détresse au milieu du salon tu me regardes, je me consume et puis tu m’applaudis à défaut de me perdre je connais le chemin qui mène à toi qu’est-ce que je fais un mardi de pluie sur le chemin qui mène à toi tu m’prends dans tes bras j’explose devant toi tu m’prends dans tes bras je veux rentrer chez moi je ne reconnais plus le vrai du faux de mes mensonges je brûle comme un feu de détresse au milieu du salon tu me regardes, je me consume et puis tu m’applaudis à défaut de me perdre je connais le chemin qui mène à toi
7.
les néons te dessinent tes yeux me cherchent dans la foule et pendant que tu brilles je voudrais mourir dans le fond du bar mes yeux s’abreuvent de toi de tes mouvements, de tes regards chantes-tu juste pour moi même si tu penses que je ne suis pas là je rentrerai chez moi comme de rien on ne se connaît plus les néons te dessinent je me dissimule pour mieux m’échapper que personne ne sache que j’ai osé venir déranger ta blessure mais c’est déjà trop tard je vois tes amis qui m’ont cernée et pendant que tu brilles je voudrais mourir dans le fond du bar je rentrerai chez moi comme de rien on ne se connaît plus je suis une anonyme comme les autres on ne se connaît plus ton visage maquillé de reflets rouges et jaunes ton regard fatigué des nuits qu’on a blanchies une tornade en mon ventre quand je pense à te parler je veux m’en aller je veux m’en aller je rentrerai chez moi m’endormirai sans toi je rentrerai chez moi on ne se connaît plus
8.
rouge 02:53
rouge où ai-je laissé ma tête sur le plancher de ta chambre là où la lumière n’entre pas là où je ne m’entends pas noir un autre verre pour m’engourdir un autre verre pour oublier que je ne me reconnais plus que je ne me connais plus ici sous ton corps je suis en apnée sous ton corps je me suis abandonnée ici et je voudrais retrouver ma tête je veux retrouver ma tête et partir rouge j’ai bien vu tous les signes les red flags qui défilent un à la suite de l’autre pendant que je camoufle mes yeux noir sache que je ne te laisse rien sache que tu ne m’as pas brisée peut-être as-tu cru me saisir mais je n’étais plus que l’ombre de moi-même ici sous ton corps je suis en apnée sous ton corps je me suis abandonnée ici je retrouve peu à peu mes esprits je me retrouve juste assez pour partir
9.
dans un décor immaculé vide comme les mots que tu m’imposes je reste de glace tes histoires mille fois entendues ne disent jamais rien de toi je ne t’écoute plus tous ces visages autour de moi s’abreuvent à ton indifférence mais je n’ai pas soif pendant que tu croyais cerner toutes mes pensées inavouées je n’ai rien dit et tu crois me connaître mais que sais-tu de moi ? c’est vrai, tu es entré chez moi sans même y poser ton regard t’as dessiné mon corps toutes les rivières dans mon dos tu les as tracées jusqu’à toi je n’ai rien dit refrain j’avais déjà choisi les mots que je n’allais pas prononcer mes rêves et mes secrets que tu n’aurais jamais deviné je fonce tout droit vers le soleil il me brûle les yeux pendant que dans le rétroviseur tu parles encore de toi refrain tu ne sais rien de moi j’avais déjà choisi les mots que je n’allais pas prononcer j’avais déjà choisi la fin, déchirure préméditée je fonce tout droit vers le soleil il me brûle les yeux pendant que dans le rétroviseur tu disparais
10.
je m'en fous 02:56
je n’ai plus d’amis que les murs blancs de mon appartement je m’en fous je n’ai plus envie de jouer leur jeu de leur parler de moi pour qu’ils ne m’écoutent pas je m’en fous qu’ils disent qu’on ne me voit plus qu’ils pensent que j’ai perdu ils ne connaissent pas le bonheur de tes bras j’ai laissé tomber le couteau entre mes dents je ne veux plus me battre au front je m’en fous j’ai laissé partir l’homme qui m’aimait l’avenir tout tracé je ne regrette rien je m’en fous refrain qu’ils disent qu’on ne me voit plus je jure, je n’ai rien perdu mais je garde pour moi le bonheur de tes bras j’ai brûlé mon armure mes mensonges en éclats dans un feu de joie j’ai brûlé mon armure il ne reste plus que moi je ne regrette rien je n’ai plus d’amis que les murs blancs de mon appartement je m’en fous je n’ai plus besoin de leur miroir pour sentir que j’existe je m’en fous
11.
cinq heures du matin la lumière plombe sur le plancher tout s’éveille en silence je me réveille aussi la gorge nouée de tous les rêves que j’ai ravalés de tous les mots que j’aurais voulu vomir en attendant la fin de semaine, le long congé, la fin de l’année en attendant de rapailler le courage de dire non la force de courir j’ai construit un abri au cœur de mes murs mais j’étouffe encore ici et j’ai beau avoir le bonheur entre mes mains il me revient toujours l’envie de m’enfuir par un matin de juin dehors, le café fume il git sur la table pendant que je cueille les fleurs rebelles et sauvages qui poussent dans ma tête parfois je voudrais juste les arracher, les déraciner ce serait tellement plus simple que de me demander si les autres se demandent aussi s’ils vivent ou s’ils survivent refrain et chaque matin, je recommence j’me maquille en professionnelle je bois du café pour sentir mon cœur battre enfin, j’ai l’impression d’être quelqu’un je pars au front je m’en vais prendre le métro me frotter à des corps que je connais pas pour mieux m’épuiser j’ai beau faire cent fois le tour de mon appartement à chercher un sens à tout ça je me demande encore est-ce que c’est vraiment ça, la vraie vie ? refrain cinq heures du matin la lumière plombe sur le plancher je m’éveille paisiblement au cœur de mes draps blancs parfois, j’ai l’impression de comprendre j’ai l’impression de comprendre que le jour s’ouvre à moi que tout est à refaire mais au moins, tout est à refaire et j’irai cueillir mes fleurs

credits

released June 14, 2019

Paroles et musique - Véronique Bilodeau
avec la collaboration de Tina-Ève Provost (2, 4, 6, 7)

Réalisation - Philippe Trudel Chevalier et Véronique Bilodeau
avec la collaboration de Julien Thibault, Simon Bilodeau et Marcus Quirion
Prise de son - Philippe Trudel Chevalier, Véronique Bilodeau et Marcus Quirion

Mixage - Philippe Trudel Chevalier et JP Villemure
Matriçage - JP Villemure

Véronique Bilodeau - Voix, guitares, claviers, piano, programmation
Philippe Trudel Chevalier - Voix, claviers, guitares, programmation
Marcus Quirion - Guitare électrique
Julien Thibault - Basse et percussions
Simon Bilodeau - Batterie et percussions

Photographie de la pochette - Sarah L'Italien (sarahlitaliencineaste.com)
Photographie de presse - La Ptite Photographe
Graphisme de la pochette - Sarah Brousseau (sarahbrousseau.com)

Merci Marie-Claire Séguin pour ton regard bienveillant sur mes chansons.
Merci Isabelle Côté de m'avoir redonné ma voix.

Merci à Rivière-du-Loup en Spectacles et au Camp musical Saint-Alexandre d'avoir rendu possible en partie l'enregistrement de ce projet.

Merci Michel Blanchet pour ton appui indéfectible.
Merci Vanessa Borduas pour ta confiance envers mon projet.

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Véronique Bilodeau Montreal, Québec

Véronique Bilodeau crée des chansons lumineuses où l’intime se raconte librement. Avec sa voix cristalline colorée de son Bas-du-Fleuve, Véronique amène un vent de fraîcheur à la chanson pop québécoise.

Toujours sur la route entre Montréal et son Bas-du-Fleuve, Véronique nous transporte dans ces instants de liberté et d’introspection, où les histoires et les kilomètres défilent au compteur.
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