1. |
Détours
03:26
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des herbes hautes comme des phares
dans le silence de la nuit
tu me ramènes à la maison
la fenêtre à demi ouverte
la brise souffle tes cheveux
comme des tisons
le vent sur nos épaules
nous veillerons jusqu’à l’aube
pour se dire nos secrets
la nuit est un désert immense
elle n’appartient qu’à nous et aux néons
je n’ai plus peur des ombres qui me dessinent
ta lumière me fascine
elle me rend invincible
les arbres en feux de bengale
brûlent à travers la fenêtre
la lune éclaire plus fort que jamais
main au volant, main sur ma cuisse
à travers les chemins de campagne
tu fais exprès
tu fais courir les rires
en rafale sur mes joues
plus rien ne m’effraie
la nuit est un désert immense
elle n’appartient qu’à nous et aux néons
je n’ai plus peur des ombres qui me dessinent
la lumière me fascine
elle me rend invincible
et si l’on s’arrête quelque part
parle-moi de tout encore
je veux danser devant les lumières du char
comme si tu ne me voyais pas
et si l’on s’arrête quelque part
parle-moi de tout encore
je veux danser devant les lumières du char
comme si tu ne me voyais pas
je sens tes yeux sur moi
comme un vent délicat
je m’accroche à ma robe
tu fais briller en moi
tous les éclats d’espoir
que j’avais délaissés
la nuit est un désert immense
elle n’appartient qu’à nous et aux néons
je n’ai plus peur des ombres qui me dessinent
ta lumière me fascine
et si l’on s’arrête quelque part
parle-moi de tout encore
je veux danser devant les lumières du char
comme si tu ne me voyais pas
et si l’on s’arrête quelque part
parle-moi de tout encore
je veux danser devant les lumières du char
comme si tu ne me voyais pas
je veux danser devant les lumières du char
pour que la nuit ne s’arrête pas
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2. |
Échappé belle
03:04
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tu verras la porte s’ouvrir, se refermer
des centaines de fois
laisseras entrer des personnes qui t’ont blessée
comme des amis chez toi
tu verras tes espoirs te fuir à la course
comme tu te fuiras toi-même
à défaut d’avoir su comment faire mieux
je te regarderai sans détourner les yeux
on ira rire aux éclats de nos blessures
on se reconstruira ensemble
tant qu’on se tient
qu’on se tient loin des parures
on ne sera jamais perdues
on l’aura échappé belle
tu éteindras ta voix pour mieux la confondre
aux autres autour de toi
qui se déguiseront de bonnes intentions
pour mieux te façonner
tu verras tes certitudes te glisser des mains
et je ne pourrai rien y faire
à défaut d’avoir su comment faire mieux
je te regarderai sans détourner les yeux
on ira rire aux éclats de nos blessures
on se reconstruira ensemble
tant qu’on se tient
qu’on se tient loin des parures
on ne sera jamais perdues
on ira rire aux éclats de nos blessures
on se reconstruira ensemble
tant qu’on se tient
qu’on se tient loin des parures
on ne sera jamais perdues
on l’aura échappé belle
et si la nuit est noire, nous la ferons claire
on ne sera jamais perdues
on l’aura échappé belle
pas besoin de tout savoir, tant qu’on sait se comprendre
on ne sera jamais perdues
on l’aura échappé belle
et si la nuit est noire, nous la ferons claire
on ne sera jamais perdues
on l’aura échappé belle
pas besoin de tout savoir, tant qu’on sait se comprendre
on ne sera jamais perdues
on l’aura échappé belle
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3. |
Reste avec moi
03:21
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le jour s’endort au loin sans ta présence
la rive s’assombrit de ton silence
je te cherche dans l’horizon, dans ton repaire
tu ne dis plus rien
je n’y crois pas
je sens encore ton souffle sur mon épaule
un vent d’été qui coule dans mon dos
lorsque tu m’emmenais sur l’eau
dans la chaleur de juillet
comme si tu n’avais jamais cessé de danser
je ferme les yeux
qu’importe le lieu
je te sens vivre en moi
tes cahiers se consument au creux des flammes
un incendie que personne ne vaincra
si tes mots disparaissent, j’en inventerai
j’en ferai un abri
pour mieux te retrouver
je ferme les yeux
qu’importe le lieu
je te sens vivre en moi
je ferme les yeux
qu’importe le lieu
je te sens vivre en moi
dis-moi, m’entends-tu parfois
dans mes vertiges sans toi
et même si je ne peux savoir
reste avec moi
je ferme les yeux
qu’importe le lieu
je te sens vivre en moi
je ferme les yeux
qu’importe le lieu
je te sens vivre en moi
dis-moi, m’entends-tu parfois
dans mes vertiges sans toi
même si je ne peux savoir
reste avec moi
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4. |
Ton drapeau
03:09
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tes mains courent dans mon dos
pour démêler mes doutes
quand l’été s’éteindra
qu’est-ce qu’il me restera de nous
une photo floue d’une nuit
à se jaser sur la rive
ta veste en jeans qui m’abrille
je ne veux pas t’oublier
je veux porter ton drapeau
comme une cape sur mes épaules
rester avec toi toujours
je veux porter ton drapeau
comme une cape sur mes épaules
pour qu’on s’appartienne encore
pour qu’on s’appartienne encore
tu déposes des fleurs
doucement dans mes cheveux
les joues rosées de vin
pourtant tout est clair dans ma tête
la maison de tes parents
sous la pleine lune de juillet
tu me fais rire aux éclats
je n’oublierai jamais
je veux porter ton drapeau
comme une cape sur mes épaules
rester avec toi toujours
je veux porter ton drapeau
comme une cape sur mes épaules
pour qu’on s’appartienne encore
pour qu’on s’appartienne encore
à la tombée du jour, juste avant la nuit
fais-moi tourner, fais-moi danser dans tes bras
à la tombée du jour, juste avant la nuit
ne me laisse plus jamais repartir chez moi
je veux porter ton drapeau
comme une cape sur mes épaules
rester avec toi toujours
pour qu’on s’appartienne encore
je veux porter ton drapeau
comme une cape sur mes épaules
des nuits blanches jusqu’à l’aurore
pour qu’on s’appartienne encore
je veux porter ton drapeau
comme une cape sur mes épaules
je laisserai tout sans remords
pour qu’on s’appartienne encore
je veux porter ton drapeau
comme une cape sur mes épaules
pour qu’on s’appartienne encore
pour qu’on s’appartienne encore
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5. |
Rendormez-moi
03:12
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j’ouvre les yeux
je m’accroche à quoi maintenant
je veux me battre
je voudrais savoir comment
après l’orage
le ciel s’apaise en silence
avant la prochaine fin du monde
combien de temps?
un rayon de lumière sur ma peau
comme un sombre présage de trop
rendormez-moi, rendormez-moi pour longtemps
rendormez-moi, rendormez-moi pour longtemps
j’ouvre les mains
j’ai peur de saisir ma chance
j’ai peur qu’elle s’évapore
si j’ose la prendre
un tapis de rosée
me glace les pieds
je veux courir
mais je ne sais pas m’arrêter
un rayon de lumière sur ma peau
comme un sombre présage de trop
rendormez-moi, rendormez-moi pour longtemps
rendormez-moi, rendormez-moi pour longtemps
mille colères au fond du ventre que j’ai peur de réveiller
mille couleurs devant mes yeux que je ne sais plus apprécier
je ne sens rien, ni joie ni peine, juste mon corps s’essouffler
mille blessures brûlent mes os, je veux les laisser aller
un rayon de lumière sur ma peau
comme un sombre présage de trop
rendormez-moi, rendormez-moi pour longtemps
rendormez-moi, rendormez-moi pour longtemps
j’ouvre les yeux
je m’accroche à toi maintenant
avant la prochaine fin du monde
combien de temps?
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Véronique Bilodeau Montreal, Québec
Véronique Bilodeau crée des chansons lumineuses où l’intime se raconte librement. Avec sa voix cristalline colorée de son
Bas-du-Fleuve, Véronique amène un vent de fraîcheur à la chanson pop québécoise.
Toujours sur la route entre Montréal et son Bas-du-Fleuve, Véronique nous transporte dans ces instants de liberté et d’introspection, où les histoires et les kilomètres défilent au compteur.
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